Dortoir d'Elizabeth, Rachel et ...

Elizabeth entra dans le dortoir, c'était très différent de sa chambre habituelle, les grands lits à baldaquin était magnifique, elle se sentait comme une reine! Mais bien sûr, personne ne la remarquait, elle était invisible pour les autres filles du dortoir! Sâchant qu'il était innutile de demander quel lit prendre, elle choisit celui près de la fenêtre, une vue impeccable sur le parc, bien que la fenêtre soit haute à cause des sous-sols. C'était d'ailleurs la seule fenêtre présente dans la pièce. Elle détestait cette impression d'être enfermé quelque part, sans aucune issue de secours. Elizabeth espérait qu'il n'y avait pas de feu ici, sinon elle brûlerait vive!

L'ambiance était tout de même bien, ça changeait un peu du vacarme habituel et Liz ne savait pas si elle serait capable de dormir! Elle déposa sa valise sous son lit et commença à caresser son rat sous le regard désaprobateur d'une des filles du dortoir. Mais Liz s'en fichait, elle avait le droit de garder son rat!

*Bien, il ne manque plus que les cours et ma vie normale pourras commençer!*

Elle s'assis en tailleurs sur son lit, ferma les yeux et commença à chanter d'une voix douce, a peine un murmure, elle n'avait aucune gêne à chanter ainsi en plein milieu du dortoir, pour elle, c'était une façon de parler, un autre langage. Son rat descendit du lit et alla se faufiler en dehors du dortoir, Liz le laissa faire, il s'arrangerait bien tout seul!

Quel bonheur de retrouver son dortoir! Après le discours ennuyeux à mourir du vieux Dumby, il n'y avait rien de plus agréable que de retrouver son lit, celui où elle avait passé les deux meilleures années de sa vie. Enfin débarassée des moldus! Elle ne pouvait pas y croire! Ces vacances étaient longues comme des queues de dragons.

Voyant que sa malle était déjà à côté de son lit, Miss Anderson pensa:

*Bien les elfes...*

Oui, Rachel était de bonne humeur au point de féliciter des petites créatures qui n'étaient sur Terre que pour servir les sorciers, ce qui était un immense privilège, il faut bien l'avouer.

Se dirigeant d'un pas de reine vers son lit, qui était à l'exact opposé de l'entrée, près du poële qui chauffait les froides nuits d'hiver, Rachel eut un sourire puis se laissa tomber sur le grand lit moelleux aux magnifiques et luxueuses teintures vertes. Elle adressa un sourire aux deux filles qu'elle connaissait déjà, qu'elle considérait comme ses moutons attitrés puis regarda le dernier lit. C'est là qu'elle repéra une fille, inconnue, et donc de première anné. Souriante, elle regarda le rat puis sa propriétaire. Ne voulant pas être en mauvais terme avec sa voisine de lit, elle sourit largement et se posa sur son coude, dans un eattitude nonchalante, elle se devait de rester cool pour faire bonne impression. Non pas qu'elle ait besoin d'amis mais les connaissances ne font jamais de mal.

"Salut! Je suis Rachel Anderson. Et toi tu es???"

Elle saurait tout de suite si elle était sang pur, ce qui était très utile chez les serpentards... Hé oui chaque parole de la jeune fille n'était aps gratuite, il fallait au moins un avantage à la clé!

Toujours plongée dans un état second, la mélodie sifflant à ses oreilles, Elizabeth fut légèrement déconcerté en entendant une voix proche d'elle. Elle réouvrit ses grands yeux sombres et regarda la nouvelle arrivante, apparement elle était de bonne humeur puisque son sourire était immense. Liz resta impassible, elle n'avait pas l'habitude de sourire, tellement habitué à rester seule chez elle, elle se rappellait très bien de son entrée à l'école: Tellement difficile. Après avoir plongé ses yeux calculateur dans ceux de la demoiselle, elle répondit:

«Elizabeth Cassidy.»

Elle n'était pas du genre très bavarde, elle savait que son nom suffirait à Rachel pour comprendre un peu mieux le genre de personne qu'elle était. Au fond d'elle, un petit quelque chose lui disait que cette fille n'était peut-être pas comme les autres, c'est-à-dire à juger sur le sang. Enfin, elle l'espérait...

Après quelques secondes de silence, Elizabeth se remit à chanter, entrant dans son cocon personnel, personne ne pouvait y entrer. Elle était totalement dans un autre monde, déconnecté de la pièce, en train de voyager dans des pays lointains. Cela lui faisait du bien, de s'évader de la sorte...

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