L.U.M.O.S.
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 Because of you [Privé]

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Marwin Wyrven
Gryffondor Deuxième année
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Marwin Wyrven


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MessageSujet: Because of you [Privé]   Because of you [Privé] EmptyLun 4 Sep - 16:59

Il était assez tard ce soir là. On devait approcher des dernières minutes du couvre-feu, ce qui expliquait que les rares élèves que l’on voyait dans les couloirs marchaient à pas feutrés et pressés, en direction de leurs salles communes respectives, les cachots pour les Serpentards, les tours pour les Serdaigles et les Gryffondors, et quelque part près des cuisines pour les Poufsouffles (ah ! C’est pour ça que ce sont les plus enveloppés * cherche déjà la porte *). Peu à peu, tout devint calme dans le château. Les lumières se tamisèrent, donnant plutôt une ambiance lugubre de manoir hanté à Poudlard, ce qui n’était d’ailleurs pas faux, étant donné que vous pouviez facilement rencontrer des fantômes à l’angle d’un mur. Mieux valait que cela ne soit pas Peeves, d’ailleurs. Tout était tranquille donc, Rusard avait commencé sa tournée, flanqué de sa chatte (enfin si on peut appeler ce paillasson ambulant une chatte), et les seuls bruits que l’on entendait donc étaient ses pas et reniflements, qui résonnaient dans les couloirs vides. Euh … ? Les seuls bruits vous êtes sûrs ?

Si on tendait l’oreille, on pouvait entendre un autre son. Un son plus agréable (remarquez, il n’y a pas de mal). Non, sérieusement, un son qui détend. Un bruit d’eau qui coule Mimi Geignarde a encore inondé les toilettes ? Zoom rapide sur les toilettes des filles. Non, il n’y avait pas trop d’eau par terre, et Mimi était en train de faire ce qu’elle savait le mieux, c’est-à-dire se lamenter sur son sort. Non. Mauvaise piste. Mais, qu’est ce que c’était donc ? Il apparaissait bien vite que le bruit venait des douches. Ben oui, restons logiques, c’est tout à fait normal que de l’eau coule dans les douches, c’est quand même leur fonction première, non ? Donc, de l’eau qui coule. Quelqu’un prenait sa douche à cette heure-ci. Et ce quelqu’un c’était … Un jeune homme aux cheveux châtains qui dégoulinaient à présent d’eau, aux yeux noisette fermés pour l’instant et au visage tendu vers la douche. Marwin Wyrven, pour résumer l’idée. Un Gryffondor de seconde année. Oui, seconde année. Pourtant, il s’en était fallut de peu. C’était grâce à Emily s’il y était arrivé. Emily. Tiens, c’est étrange que le texte rejoigne les pensées du jeune homme. En effet, il était en train de rêver à une petite brunette de son année, aux longs cheveux noirs nattés et aux yeux comme deux morceaux du pacifique bordant son île natale. Son petit rayon de soleil, son ange tombé du ciel … Emily Jones en bref. Ils étaient sortis ensemble à la fin de l’année précédente, lors de la fête de fin d’année, et depuis …

S’il avait retrouvé le sourire et la goût de vivre, s’il ne faisait plus autant de cauchemar, elle y était sans doute pour quelque chose. Bien sûr, il n’avait jamais parlé de tout ça avec elle, même s’il avait surpris son regard sur ses cicatrices qui lui restaient. Les plaies étaient toutes refermées, depuis le temps, mais il était sérieusement marqué. Il espérait de tout son être qu’elles allaient disparaître, parce qu’il s’en passerait bien (même si ça donne l’air viril ^^ *quelqu’un pourrait-il m’indiquer la porte ? *). Le French-lover (surnom donné par sa cousine) poussa un soupir à fendre l’âme avant d’attraper sa serviette et d’éteindre la douche. Ben oui, quoi, c’est dur de quitter le jet d’eau chaude, surtout après une journée de cours ! L’enroulant autour de la taille, il poussa la porte de la cabine dans laquelle il se trouvait. Il se passa la main droite dans les cheveux, il appréciait maintenant les avoir ébouriffés, tenant son simple vêtement par l’autre. Il y avait plein de fumée autour de lui, forcément, après une demi-heure .. Enfin, personne n’était venu se plaindre qu’il prenait toute l’eau, pas comme chez lui. Il s’approcha du miroir, et, du revers de la main, enleva un peu de buée, assez pour que son reflet lui apparaisse.

L’image renvoyée était celle d’un garçon de douze ans (« Bientôt treize, pensa-t-il »), plutôt grand pour son âge, avec un physique pas des plus moches, mais il plissa le nez : son bronzage faisait ressortir les marques qu’il portait sur tout le corps, de ses mains, en passant par une sur son visage, à son torse (viril et musclé …). Pas très réjouissant comme vue. Il eut un petit sourire résigné. Ca partirait quand ça partirait. A la limite, peu importaient les blessures corporelles, ce n’étaient pas les plus profondes. En plus, ce n’était pas sa faute s’il avait bronzé, il n’allait pas passer ses vacances au bord de la mer sur les plages de France à rester à l’ombre de son parasol comme une vieille mémé qui craint le Soleil ! Et puis, comme disait son père, ça faisait plutôt bien, genre casse-cou aventurier. Oui, enfin bon …


Pauvre vieux .. T’as pas fini …

Perdu dans cet examen et dans ses pensées, il n’avait pas entendu des pas arriver, ni le bruit de la porte s’ouvrant et se refermant doucement.
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Emily Jones
Gryffondor Deuxième année
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MessageSujet: Re: Because of you [Privé]   Because of you [Privé] EmptyMer 6 Sep - 1:09

Qui était du genre à braver l’autorité et à sortir de sa salle commune après le couvre-feu ? Sûrement pas Emily Jones me direz-vous. Cette petite Gryffondor aux airs de petite fille sage était trop angélique pour agir de la sorte. Justement, peut-être était-elle un tout petit peu trop angélique pour être vraiment crédible. Mais rares étaient les personnes qui connaissaient ce qui se cachait derrière ce regard pacifique [saisissez le jeu de mots XD]. A savoir, une grande passion pour l’aventure et une toute petite attirance pour l’interdit et l’inaccessible. Bref vous pensez donc à Emily Jones. Et bien détrompez-vous ! La jeune deuxième année n’allait pas tout à fait rester dans son dortoir ce soir-là. Elle prévoyait plutôt de se rendre cinq étages plus bas, pas vraiment dans les règles tout ça...

Mais Emily avait une très bonne explication à tout cela. Le genre d’explication dont Rusard ou Rogue ne tiendraient jamais compte mais qui avait pas mal de valeur quand on savait ce que vivait un étudiant poudlardien. Tous les élèves ici lisant seront d’accord avec moi. En effet, dès le début de l’année, les pauvres enfants avaient été jetés dans la fosse aux dragons. Une semaine à peine était passée depuis la cérémonie de Répartition, et déjà ils se retrouvaient à faire leurs devoirs tard dans la soirée. Et donc, comme vous pouvez vous en douter, Emily en faisait partie. Elle venait de terminer son premier essai de Métamorphose de l’année, et était plutôt fière d’elle. Elle avait un don pour baratiner dans ses devoirs, en écrire des couches et des couches qui passionnaient le lecteur – à savoir, le prof – et s’en sortait rarement mal, même si son travail était moyen. C’est ce qui s’appelle avoir de la technique pour embobiner un prof – on dirait moi XD -. Mais le problème était qu’elle avait été tant prise par son essai qu’elle en avait oublié de surveiller l’heure. Et forcément, elle n’avait pas eu le temps de prendre sa douche que le couvre-feu était déjà dépassé de quelques minutes. Qu’à cela ne tienne, elle irait prendre sa douche illégalement. Elle risquait de se faire choper par le vieux concierge ou sa saleté de rat pelé qu’on osait encore appeler un chat mais tant pis. C’était les risques du métier.

A l’une des tables de la salle commun e des Gryffondor, la brunette rangea avec précaution ses parchemins et son livre de Métamorphose dans son sac, se leva et fonça dans son dortoir. Après avoir posé son sac sur le lit à baldaquin, elle se mit à genoux devant sa valise et attrapa son pyjama. Ah ce pyjama... C’était LE pyjama d’Emily, celui qui était précieux. Un pyjama rayé rose et blanc, qu’elle a depuis déjà quelques temps. Il est vieux, des fils baillent de partout et il commence à lui être un peu court au niveau des jambes et des bras mais elle l’aime quand même. Elle récupéra aussi la trousse en toile bleue dans laquelle elle rangeait son nécessaire de toilette et sortit doucement du dortoir puis de la salle commune.

Ce fut une fois le portrait passé qu’il fallait être discrète. Ne pas faire de bruit, être prudente... Emprunter les escaliers les plus fréquentés de jour. Pourquoi ? Tout simplement parce que les élèves qui voulaient sortir prenaient des chemins abracadabrants et que Rusard le savait. On ne le trouverait donc pas dans les grands axes de Poudlard. Elle descendit les cinq étages sans encombre, bien qu’à un moment elle aurait juré avoir entendu un miaulement bizarre. Une fois arrivée devant la salle de bain, elle poussa lentement la porte, se glissa à l’intérieur et la referma silencieusement. La pièce était plongée dans un léger brouillard, et il faisait assez chaud. Quelqu’un venait de prendre sa douche et il ou elle était probablement encore à l’intérieur. Comme quoi elle n’était pas la seule à braver les interdits. Elle voulut montrer sa présence par le genre de signes qui se veulent polis mais qui ne servent absolument à rien, comme se racler la gorge, mais elle n’en eut pas le temps. Elle venait juste de reconnaître la personne devant elle, qui se regardait dans le miroir. Elle aurait pu reconnaître ce dos n’importe où, dans n’importe quelle condition. Marwin.

Elle avait dû répéter ce nom dans sa tête un bon millier de fois durant les deux mois d’été, plus une centaine quand elle avait passé la fin des vacances chez Morgane. Le nombre de fois où, étendue sur le sable blanc de l’hiver australien – ben ouais faut inverser les saisons – elle s’était surprise à ressasser ses souvenirs ou à rêver de la rentrée, juste pour le voir, était incalculable. Bien sûr, elle n’avait pas passé ses vacances uniquement à cette activité. Retrouver sa famille et son pays natal avait été chargé en émotions. C’est dur de vivre sur un continent qui n’est pas le sien, avec des gens qui la regardent bizarrement à cause de son accent très prononcé ou de son bronzage plus qu’inhabituel pour un anglais de pure souche. Et qui plus est, pendant une dizaine de mois. Rien que le fait de revoir le grand pont de Sydney à côté de l’opéra, lui avait fait monter les larmes aux yeux...

Mais revenons-en plutôt à Marwin à moitié nu, dans cette salle de bain, face à lui-même, et Emily qui venait d’entrer. Quel drôle de hasard quand même qu’elle soit tombée sur lui précisément [ça alors, mais comment que ça se fait ? Merde, on a encore perdu la porte, mais c’est un vrai labyrinthe ici ! Non vraiment je peux pas sortir ?] Emily posa en silence ses affaires sur une chaise à côté de la porte et avança lentement vers Marwin. Elle se retrouvait maintenant à quelques centimètres de lui, ou plutôt de son dos. Avec le temps, la buée s’était reformée sur le miroir, ce qui voulait dire que Marwin n’avait pas dû la voir. La Gryffondor se mit sur la pointe des pieds et posa en douceur ses mains sur les yeux de Marwin. Les lèvres pincées pour éviter de faire un quelconque bruit, surtout un éclat de rire. Car je peux vous jurer que malgré que son cœur batte à cent quarante douze [^^] à la seconde, elle avait vraiment envie de rire...
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Marwin Wyrven
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MessageSujet: Re: Because of you [Privé]   Because of you [Privé] EmptySam 7 Oct - 23:18

S'appitoyer sur son sort. Se morfondre sur sa condition physique ... Ce n'était pas vraiment une attitude digne de Marwin, ni même digne d'un Wyrven. Oui, mais comment faire autrement? Secouant la tête d'un air profondément désabusé, le jeune Marwin se plongea dans ses pensées. Des pensées sombres à en juger par l'aspect de son visage.

[Flash Back]

-Marwin, qu'est ce que tu fais?

Un garçon de onze ans, à Gryffondor, regardait son voisin de chambre entasser des affaires dans un sac à dos, fourrager dans tous les coins depuis quelques dizaines de minutes. Que diable faisait-il? A ce qu'il sache, il n'avait pas été en retenue, il ne partait donc pas dans la forêt interdite avec Hagrid. Alors pourquoi empaquetait-il des affaires comme s'il partait pour une randonnée dangereuse. Ce b'était pas normal. En même temps, il ne savait pas grand chose de ce garçon. Un français avec un sourire charmeur, qui parlait, blaguait, mais ne parlait pas beacoup de lui même. Il l'aimait bien, ils déliraient bien tous les deux ensemble, mais là ... Il devait y avoir quelque chose qui lui échappait. Et quand le garçon daigna enfin relever la tête vers lui, il comprit qu'en effet quelque chose lui échappait. Le visage d'habtiude rieur du French Lover comme l'appelaient les filles de leur année était grave, avec une pronfonde lueur déterminée au fond du regard. Il eut un soupir, avant de lui répondre:

-Désolé .. mais j'ai une chose importante à faire. S'il te plaît, ne parle à personne de mon départ. j'ai disparu, c'est tout, ok? pas un mot, à qui que ce soit, et surtout pas à ma cousine.
-Mais, Marwin, enfin ...
-Non, Raphaël, s'il te plaît... Je reviendrai, c'est promis.

Ne jamais faire de promesses qu'on est pas sûrs de tenir. C'est ce qu'on lui avait toujorus appris. mais il s'était senti obligé de dire ça, au moment où il prenait son sac, l'air dégagé, et quittait le dortoir des Gryffondors, traversant la salle commune d'un pas uni, dévalant les escaliers comme si de rien n'était et descendant dans le parc. Il s'arrêta soudain, se retournant. La vue du château lui arracha un pauvre sourire. Et s'il n'était pas de retour? Il ferma les yeux un instant, et quand il les rouvrit, sa détermination était sans faille. Il se détourna, et, d'un mouvement vif, ouvrit les grilles et quitta l'enceinte si rassurante de Poudlard.

[Fin du Flash Back]

Et la suite alors ? la suite … Il ne l’avait racontée à personne. La suite, il préférait la laisser dans le brouillard de son inconscient plutôt que de la laisser revenir à la surface. La suite était un secret, une blessure qu’il ne partagerait avec personne d’autre. Il ne l’avait pas fait et ne souhaitait pas le faire. La suite, c’était son affaire. Et ça restait un grand mystère pour tos ceux qui le connaissaient. Que s’était-il passé entre le moment où il avait quitté le château et celui où il y était revenu, à moitié en sang, blessé, fatigué au point de faire un long sommeil de deux mois, à mi-chemin entre vie et mort ? Nul ne le savait. Les guérisseurs de Sainte mangouste s’étaient heurtés à un mur de silence décidé, même quand ils avaient essayé, en désespoir de cause, pour comprendre, d’utiliser la légilimencie, ils n’avaient rien put voir. L’esprit de Marwin était hermétiquement fermé, alors qu’il n’avait jamais entendu même parler d’occlumencie. Ses parents avaient bien essayé, sa mère l’avait supplié, son père avait haussé la voix, mais non, rien. Personne. Pas même Eterna, sa confidente, ni même Mily, oh non, surtout pas Mily. Non, il n’avait rien dit à personne, il ne voulait rien dire. Il ne voulait pas avoir droit à une thérapie supplémentaire qui le rendrait à moitié fou, il ne vopulait pas subir les larmes de sa mère, le regard mi-inquiet mi-fier de son père et surtout, surtout, il ne voulait pas que sa cousine culpabilise encore plus. Il savait que la jeune fille se rendait responsable, à tort, de la décision de Marwin. Il était le seul responsable, et seul, il le serait face à ces souvenirs.

Ces souvenirs … La seule blessure grave qui lui restait, et qui n’était pas prête de se refermer. Tellement profonde, tellement forte, tellement prenante, que c’en était parfois insupportable. Des images, des sons, des hurlements qui hantaient ses nuits, des cauchemars affreux qui le réveillaient, le laissant haletant, perclus de douleur et de terreur. Des visions d’horreur qui lui passaient dans la tête s’il fermait les yeux, toutes sortes de choses qu’il aimerait oublier. Oublier, ça semble tellement facile dit comme ça, mais c’est bien loin d’être le cas. Comment oublier tout ceci ? D’aucuns auraient dit : en en parlant. Oui, mais non, c’était hors de question. En plus, il s’en sortait de mieux en mieux ; Ces cauchemars étaient moins fréquents, et il arrivait à ne plus hurler dans le dortoir, ce qui était une sacrée bonne chose. Les flashs se produisaient de moins en moins souvent, et il arrivait à les juguler. Pas totalement, mais pratiquement. Il n’y avait que les cours de défense contre les forces du mal qui lui posaient réellement un problème. Des créatures, des sortilèges que le professeur évoquaient réveillaient en lui des fantômes, qui se mettaient à hurler en même temps dans sa tête. Une horreur, une abomination. Il passait le plus clair de ces cours à garder son self-control, mais sinon, il aurait put répondre à la grande, très grande majorité des questions que posaient le professeur, pour en avoir eut l’expérience. C’était affreux, c’était horrible. Cela n’aurait jamais dut être. Il savait bien qu’il n’était plus comme les garçons de son âge, il se sentait tellement mal, tellement mal dans sa peau qu’il aurait voulut disparaître certains jours, ne plus exister… mais on lui avait appris à vivre, à se battre, et ce n’était pas la peur qui allait le dominer.

En lisant cela, on pourrait croire que Marwin est une lavette. Pas du tout . Je mets au défi n’importe qui de subir tout ce qu’il a subi sans en garder de séquelles, sans avoir une peur monstre, et avec un héroïsme à toute épreuve. Des volontaires ? Aucun, je m’en doutais. Non, disons que dans certains cas, le courage dont on le qualifie ne peut être mis en cause parce qu’il a peur. Tout le monde a peur, même le plus courageux de la terre. A quoi serviraient les épouvantards sinon ? Les épouvantards … Voilà ce que redoutait le plus notre jeune Français. Qu’un jour, il prenne l’envie au professeur de DCFM de faire affronter à ses élèves un épouvantard un par un. Il n’osait même imaginer quelle forme aurait le sien. Tout ce qu’il savait, c’est qu’il n’avait aucune, mais alors aucune envie que les autres élèves voient ça. Il falalit l’éviter à tout prix. Même si le courage était d’affronter ses peurs. Même s’il était à Gryffondor ; Il y a bien des choses que l’on ne peut affronter, même avec la plus grande des bravoures. Et ça, nul ne peut le nier.

Nul ne pouvait nier que cela avait changé Marwin. Un changement qui se voyait. D’une part, par le fait qu’il était bardé de cicatrices ; oui, que les élèves arborant fièrement les marques qui leur restait de leur première chute de balai aillent se rhabiller. Il en avait partout. Sur le visage, les mains, les bras, le torse (viril et musclé * par où la sortiiiiiiiiiiiiiiiiieuh ? *), les jambes, le dos … Bref, son corps n’était plus qu’un champ de bataille pour cicatrices en tout genre. Il y avait de plus quelques plaies qui n’étaient encore pas totalement refermées, magnifique Marwin ; même si ça lui donnait l’air vachement viril (bon, là, même une fenêtre, je prends), ce n’était pas normal qu’un enfant de douze ans ait autant de marques. Il pourrait largement rivaliser avec Maugrey Fol Œil. Et encore s’il n’y avait que ça .. ; il y avait ses traits aussi, son visage qu était avant toujours ouvert, souriant et rieurs … ses traits s’étaient durcis, et même s’il riait et souriait encore volontiers, il lui arrivait parfois que son visage se ferme, d’un coup d’un seul. Un visage sombre, dur, que venait compléter son regard. L’étincelle de malice qui brillait dans ses yeux s’était rallumée depuis la rentrée, mais il avait toujours ce regard déconcertant par moments, le regard de celui qui en a trop vu. Il est vrai que ces changements ne se voyaient pas tout le temps, mais ils étaient là, visibles dans certaines périodes, et l’on avait l’impression de se retrouver devant quelqu’un de vraiment, mais vraiment plus âgé.

Ce qui n’était pas faux d’un point de vue tout à fait psychologique ; il avait changé, il le sentait. Plus de réflexion, plus de retenue. Bien sûr qu’il était toujours prêt à faire une bonne blague, bien sûr qu’il était partant pour tous les coups tordus, mais il était plus prudent, plus sage. Des fois Eterna lui demandait en blaguant qui était le plus âgé des deux. Il avait gagné en maturité, en gravité, en sagesse sans doute. Plus terre à tee, moins rêveur. Il avait perdu son innocence plus tôt que prévu. Dégagées les illusions d’un monde beau, où les gentils sont à l’abri de tout et de tous. Certes il avait survécu au méchant, mais survécu. Le méchant n’était pas mort comme dans les histoires, il était toujours en liberté. Allez apprendre ça à onze ans. D’accord, d‘accord, il faut commencer à avoir les pieds sur terre et à ne plus croire aux contes de fées .. mais aussi brutalement, personne n’apprécierait. Non, personne ; « Désolé, on va te faire souffrir, te traumatiser, mais c’est pour ton bien, pour que tu sois mature » oui, et bien non merci !

Plongé dans ce méandre infini de ses pensées, Marwin avait perdu toute notion de ce qui se passait à l’extérieur. Il ne remarqua absolument pas que le miroir devant lequel il se tenait et avait commencé à s’observer, ce qui avait servi de tremplin à ces sombres pensées s’était ré embué, et qu’il ne se voyait absolument plus, son reflet avait disparu. Et il n’entendit pas non plus une personne entrer dans la pièce, refermer doucement la porte. Il n’entendit pas les pas sur le carrelage, et ce fut les mains se posant devant ses yeux qui le réveillèrent tout à fait, le sortant brutalement de ces amères réflexions, d’abord par le fait qu’il fut privé de lumière, même s’il ne se servait pas vraiment de ses yeux, et après par le contact d’une peau avec la sienne. Tiens tiens, qui pouvait bien s’amuser à lui cacher les yeux en plein milieu de la salle de bains ? Alors que son cerveau partait en avant pour faire la liste de toutes les personnes pouvant lui faire cette plaisanterie, ses sens se mirent en alerte pour savoir qui s’était. Et ce ne fut pas long à trouver. La douceur de ces mains, leur petite taille, leur finesse. Et ce parfum … peut être était-ce dut au fait qu’il était français, et que la France était le pays des parfums, mais il avait toujours été très sensible aux odeurs. Et cette fragrance, si délicate et pleine de caractère à la fois, ce parfum d’orchidée .. ; c’était celui d’Emily.

Emily … Ah, Emily. Emily Jones. Il aurait put écrire des milliers de poèmes entiers sur elle sans se lasser. Emily. Son ange tombé du ciel. Son ange avec ses grands yeux bleux, tels deux morceaux de pacifique où il pouvait se perdre, et ses longs cheveux noirs en cascade. Emily ; Il l’avait rencontrée l’année précédente, alors qu’il rentrait justement de l’hôpital. Une journée affreuse, soutenir le regard curieux de ses camarades, les cours de ses professeurs, tout le travail qu'il avait en retard, plus le coeur brisé, l'attention qui flanchait, les forces qui s'en allaient. une journée comme on les déteste. Il avait décidé de se consacrer entièrement à son travail. Seulement, il avait besoin de notes. il l'avait apperçue, de dos, et l'avait interpellée. Et là ... là il avait vu un ange. Un ange tombé du ciel. Il s'était vite repris, lui avait demandé ses notes qu'elle lui avait donné. Ensuite, elle s'était fait bousculer par un malotru, lui était tombé dessus. moment de gène, puis Peeves qui arrive. une chanson horrible, des moqueries. et lui qui s'en allait après lui avoir déposé un bisou sur la joue. Et après ... Après il l'avait revue au bal de fin d'année, avait osé l'invité à danser, puis ils étaient sortis et là ... Là c'est privé, Keep out neuh mais oh! Et ensuite, les vacances d'été, longues, beaucoup trop longues. Quelque slettres qu'il avait envoyé, des lettres d'elles qu'il avait reçu, avec ce si délicat parfum. Et il l'avait revu la veille, dans le train, elle était venue dans son compartiment ... mais avec Morgane, sa meilleure amie. ce n'était pas qu'il n'appréciait pas la jeune Gryffondor, bien au contraire, ils s'étaient beaucoup amusés entre histoires drôles, paris stupides, récits d'incroyables vacances ... mais il n'avait pas été une minute seul avec elle. Et il n'attendait que ça. peut être Morgane avait-elle peur qu'un gars bizarre comme lui soit avec sa copine? peut être. mais qu'elle se rassure, elle ne craignait absolument rien: Marwin était amoureux, et bien encore, par conséquent ...

Et là, c'était le moment qu'il attendait depuis qu'ils étaient de retour: enfin seul à seule avec elle. C'est à cet instant précis qu'une chose lui traversa l'epsrit, une chose affreuse, une chose horrible, une chose épouvantable: IL ETAIT EN SERVIETTE! Là, torse nu, en serviette au beau milieu de la salle de bain! Aussitôt, le rouge lui monta aux joues. c'est que c'était un timide romantique le Marwin; et ce n'était vraiment pas comme ça qu'il s'était imaginé cette scène. Il se mit légèrement à trembler, se demandant ..; Non mais oh marwin, tu joues à quoi là? A la fashion victim? je te signale que tu es enfin seul avec la fille dont tu rêves depuis deux mois, et que là, ton seul soucis c'est la tenue dans laquelle tu es? Non, mais, ça suffit oui? Reprends toi mon vieux!

Et c'est ce qu'il fit; L'embrras et là gêne disparurent d'un coup, et un sourire maicieux s'esquissa sur ses lèvres. Combien de personnes auraient simplement dit "C'est qui?". Beaucoup. Mais pas Marwin. Il était déjà en train d'élaborer la blague qu'il allait lui sortir. chassez le naturel, il revient au galop. Et un Marwin naturel était quelqu'un qui allait vite en paroles, surtout pour faire de l'esprit ... Enfin, esprit ... bref. Son sourire s'élargit, et il prit la parole, sa voix claire et haute, avec cet accent de blague qui rendait impossible à quiconque de prendre ses paroles au sérieux:


"Oh non, Morgane, désolé, pas ce soir je suis fatigué? Ou alors c'est toi Ancee? Ro, je t'ai déjà dit: pas dans l'enceinte du château!" Imagine qu'on nous surprenne!"

Se contenant à grand peine, il attendit la réaction d'Emily, n'attendant qu'une chose: pouvoir se retourner et la serrer enfin dans ses bras.

[ENFIN FINI ^^ mdr *fier*]
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MessageSujet: Re: Because of you [Privé]   Because of you [Privé] EmptySam 21 Oct - 15:00

Quelle est exactement la situation ? Ca, c’est la question que vous vous posez et celle qu’allait se poser notre brunette préférée. Emily était toujours sur la pointe des pieds, les lèvres serrées pour qu’aucun son ne s’en échappe, les mains posées sur les yeux de Marwin. Il ne fallut qu’une fraction de secondes avant que le jeune garçon ne réagisse. Mais cela laissa le temps à la Gryffondor pour analyser la situation, chose à laquelle elle n’avait pas réfléchi en entrant dans la salle de bain, trop préoccupée par l’effet de surprise qu’elle voulait provoquer. Les circonstances du moment présent étaient donc : il était au moins plus de dix heures du soir puisque le couvre-feu avait été annoncé ; on se trouvait au deuxième étage, donc bien loin de la tour des Gryffondor, dans la salle de bain ; l’air était étouffant à cause de la buée et de la chaleur qui y régnait ; et nous avons deux adolescents, dont l’un à moitié nu. Emily se rendait compte à présent à quel point ça pouvait paraître ambigu.

Marwin frissonna. C’est le signe qui indiqua à notre jeune australienne qu’il avait ressenti le contact de ses mains à elle sur son visage à lui. La peau du jeune garçon avait soudain perdu en couleur et était bien plus rugueuse, couverte de petits points blancs. Mais non pas la varicelle, la chair de poule [oh la chair d’ampoule... oui je sors]. Le regard d’Emily parcourut logiquement le dos de Marwin, comme pour confirmer son idée et ce fut là qu’elle s’en rendit compte... Elle avait déjà aperçu les cicatrices et autres plaies qui recouvraient le corps de Marwin – n’allez pas croire qu’elle le trouve à moitié nu tous les jours, c’était un accident – mais ce détail lui avait peu à peu échappé durant l’été. Ce n’était pas vraiment à ça qu’elle avait pensé en rêvassant sur la plage. Mais maintenant qu’elle les revoyait, ça lui faisait tout bizarre. Elle n’avait pas osé demander à Marwin ce qu’il avait pu se passer pour qu’il soit aussi marqué, et celui-ci avait l’air de la remercier pour ça. Emily savait que ce n’était pas à elle de mettre le sujet sur table, il en parlerait quand il serait prêt.

Le visage de Marwin était la seule partie de son corps où les cicatrices étaient plus difficilement visibles, peu à peu refermées. Seulement, une autre marque avait touché ses traits. C’était l’expression de malheur qui se lisait dans son regard. Emily savait que Marwin n’était pas heureux. Elle ne savait pas pourquoi, ou comment, mais elle le sentait. Le visage de Marwin le disait, le hurlait presque. On aurait pu facilement croire qu’il avait l’âge de Morgane plutôt que celui d’Emily. En parlant de Morgane...


« Oh non, Morgane, désolé, pas ce soir »

Emily esquissa un sourire. Marwin s’était enfin décidé à parler et encore une fois, c’était pour dire une connerie. C’était le genre de chose qui la faisait beaucoup rire d’habitude. Elle s’apprêtait d’ailleurs à éclater de rire quand un autre nom sortit de la bouche du jeune homme...

Ancie... Ancie Arkeenson. La fille la plus haïssable de Poudlard. La seule personne qu’Emily haïssait à Poudlard. Je vous la situe rapidement pour ceux qui ne lisent pas les sujets d’alcooliques. Grande, beaucoup plus grande qu’Emily. On ne voyait pas la fin de ses longues et fines jambes blanches. Blonde, une longue chevelure blond cendré qui dégouline dans son dos avec classe. De grands yeux verts avec des cils qui touchent le ciel. Un visage recouvert d’une épaisse couche de fond de teint, de divers fards, mascara ou rouges à lèvres provocateurs. Pom pom girl de Serpentard mais sachant à peine danser avec ses deux pieds gauches. Trois mots de vocabulaire au grand maximum. Et une sale adoration pour les grands bruns aux allures de héros. Et particulièrement un grand brun. Emily le savait, toute l’école le savait, il n’y avait peut-être que Marwin, à la rigueur, qui ne le savait pas. Mais il savait parfaitement que miss Jones la détestait du fond du cœur. Ancie n’était donc pas le prénom à prononcer dans ce genre de situation D’un air terne, sans aucune joie, Emily ce décida à prendre la parole.


« Perdu. »

Emily enleva les mains des yeux de Marwin et se retourna. Sans un mot, elle retourna près de la porte et... mais non, elle ne sortit pas, un sujet avec quatre messages c’est pas un sujet [ouais je sais, je cherche la porte]. Sur la chaise à côté de la porte se trouvaient ses affaires qu’elle avait posées en entrant. Son pyjama... sa trousse de toilette et… Emily se tapa le front avec la paume de sa main. Comment avait-elle pu être assez imbécile au point d’oublier sa serviette… Mais ce n’était pas vraiment ce qui la préoccupait. Son sujet de stress à l’instant présent, c’était plutôt le grand adolescent de l’autre côté de la pièce.
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